Jean, un Languedocien accroché à ses racines, est marié depuis plus de quarante ans à Janine, une pied-noir rongée depuis son retour en France par l’éloignement de son père qu’elle ne voit plus, et celui de sa terre d’enfance à jamais perdue. Lorsque l’orage gronde à la maison, Jean se réfugie dans son cabanon à l’ombre d’un figuier au bord de sa vigne.Or, celle-ci devient constructible et son fils unique, Michel, a un grand projet. Vite, il faut tout arracher, vendre le plus cher possible... Mais c’est sur son plateau que Jean goûte ses rares moments de bonheur, c’est aussi de là-haut qu’il voit les vignes de son pays disparaître peu à peu dans d’immenses brasiers pareils à ceux qui ont dévoré les catharesil y a huit siècles... Jean-Pierre Grotti raconte comme nul autre l’attachement à la terre, et le bonheur de vivre en symbiose avec la nature. Il nous parle d’une génération de paysans qui laissait couler sa vie au rythme des saisons.
Né en 1949 à Argens-Minervois, Jean-Pierre Grotti est un écrivain audois. Instituteur pendant trente ans, il est méditerranéen dans l’âme, amoureux d’espace, de châleur et de lumière. Ses parutions sont nombreuses, pour la plupart aux éditions TDO : Le figuier de Paul, L’étang de Pauline, Le vrai prix de Marie, Le long chemin de Joaquin l’Espagnol, Le vieil homme qui rêvait d’amour, Le nouveau monde de Juliette, Revoir Margot... Il se classe aujourd’hui parmi les grands auteurs de terroir français.
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Jean, un Languedocien accroché à ses racines, est marié depuis plus de quarante ans à Janine, une pied-noir rongée depuis son retour en France par l’éloignement de son père qu’elle ne voit plus, et celui de sa terre d’enfance à jamais perdue. Lorsque l’orage gronde à la maison, Jean se réfugie dans son cabanon à l’ombre d’un figuier au bord de sa vigne.Or, celle-ci devient constructible et son fils unique, Michel, a un grand projet. Vite, il faut tout arracher, vendre le plus cher possible... Mais c’est sur son plateau que Jean goûte ses rares moments de bonheur, c’est aussi de là-haut qu’il voit les vignes de son pays disparaître peu à peu dans d’immenses brasiers pareils à ceux qui ont dévoré les catharesil y a huit siècles... Jean-Pierre Grotti raconte comme nul autre l’attachement à la terre, et le bonheur de vivre en symbiose avec la nature. Il nous parle d’une génération de paysans qui laissait couler sa vie au rythme des saisons.
