Porteur des valeurs d’une époque troublée, Fiévée, avec une maîtrise parfaite et une grande sobriété, raconte l’histoire d’une jeune fille du peuple mariée, grâce à la dot allouée par sa bienfaitrice, à un parvenu. La Révolution entraînant la chute de Madame de Senneterre, c’est à son tour Suzette qui va pouvoir aider sa bienfaitrice... Pourra-t-elle pour autant vivre aux yeux de tous son amour pour le fils de cette dernière ? Grand succès de 1798, « La Dot de Suzette », premier roman Empire, fit en son temps les délices de la société.
Joseph Fiévée est né le 9 avril 1767 à Paris et mort le 9 mai 1839 à Paris. Journaliste, écrivain, haut fonctionnaire, il est aussi agent secret pour Bonaparte. Imprimeur sous la révolution, il édite la chronique de Paris et devient journaliste. Membre d’un réseau royaliste, il doit se cacher sous le Directoire. Il rédige dans la clandestinité son roman « La dot de Suzette », qui rencontrera un grand succès littéraire en 1798. Ecroué au temple sur ordre de Fouché et libéré par Bonaparte, il devient l’agent secret de ce dernier en même temps qu’il est rédacteur en chef au « Journal des débats ». Il évolue vers le libéralisme après 1818 et défend alors la liberté de la presse en changeant de camp politique.
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